Vous trouverez ici des GUIDES PARENTS, des articles, des posts, des liens... différents contenus que j'ai réalisés ou co-créés.
Cet espace sera mis à jour avec les nouveautés aussi souvent que nécessaire.
Bien à vous
Claire Manchon
TOUS les enfants que j'ai eu à accompagner avaient besoin de reconstruire le contrôle du port de la tête, je dis bien TOUS ! et pour certains, cela à suffit...
Le cadre juste n’enferme pas.
Il libère l’enfant de l’insécurité, du flou, de la charge mentale et de la lutte intérieure.
Il libère le parent du contrôle, de la culpabilité et de la répétition.
L'accroche du regard est l’une des briques du développement révélatrice de l'état de maturation des systèmes postural, sensoriel et moteur. Si cette brique fait défaut, tout le reste compense comme il peut.
Je suis interviewée ici par Ludivine Baubry, je livre dans cette vidéo mon expérience et les croisements que j'ai pu faire entre psychomotricité et Intégration Motrice Primordiale www.reflexes.org
Vous découvrirez ce que cela a apporté dans ma vie professionnelle et personnelle et comment ma pratique en cabinet a pu évoluer.
Dans cet E-Learning ACADEVEN, coproduit par Créalis Medias et l'A.R.I.P et financés par l’Agence régionale de santé PACA, Josette Serres, psychologue du développement et moi-même analysons le film :
« La motricité libre » de la série Allaiter et prendre soin de son bébé. Nous sommes accompagnées par Valeria Lumbroso, réalisatrice de la série et directrice d'Acadeven.
Euuuuhhhh.....NOoooooN !!!
Ne me demandez pas ce que je pense de cette phrase...
Avant 2 ans, le développement, lui... il n'attend pas !!!
Oyez oyez !!! Le cerveau d’un tout-petit, c'est une vraie bombe à retardement !!
L'image peut paraître un peu forte, mais j'aimerais rappeler qu'entre la naissance et 2 ans la plasticité cérébrale est à son maximum : chaque mot, chaque regard, chaque jeu sert à câbler les réseaux qui vont porter l’apprentissage ensuite. C'est à ce moment là que TOUT EST ENCORE POSSIBLE !!!
NB : Les parents mettent en moyenne 6 à 12 mois avant d’oser évoquer leurs premières inquiétudes auprès d’un professionnel — entre 180 et 365 jours perdus sur les seulement 730, précieux pour l’intervention précoce. Donc n'en rajoutons pas en cherchant à (se)rassurer par un banal "attendons de voir comment ça évolue" ou "chacun son rythme", plutôt que d'aller vraiment vérifier? Parce que la fenêtre d’opportunité se resserre drastiquement!!! 🧠 Le développement a ses lois et en terme de vitesse c'est comme sur l'autoroute (en France😜) il y a une vitesse maximum et une vitesse minimum à respecter !!! Et toute stratégie permettant d'éviter l'accident sera appréciée !!!
Quite à être banale je préfère largement dire "MIEUX VAUT PREVENIR QUE GUÉRIR !!! "
Agir tôt n’est pas céder à la panique : c’est investir intelligemment. Des programmes d’intervention précoce ciblés (comme iBASIS-VIPP*) ont un coût initial modéré mais montrent ensuite des économies nettes importantes — par exemple, un essai a estimé un coût d’intervention d’environ 5000€ par enfant et un gain net projeté d’environ 10000€ par enfant, en réduisant les besoins futurs en prises en charge.
À l’échelle sociétale, l’inaction coûte encore plus : le "coût à vie" associé à certains troubles du développement peut atteindre des centaines de milliers, voire plus d’un million d'euros par personne quand on additionne soins, éducation spécialisée et pertes de revenus, dans les cas de repérage tardif… Investir tôt évite souvent des dépenses lourdes et répétées plus tard!
Et parlons vrai
L’autre coût, souvent invisible, c’est celui de l’énergie parentale.
Attendre, c’est vivre dans l’incertitude.
C’est veiller encore un peu plus tard pour chercher des infos, comparer son enfant à d’autres, se demander si on exagère.
C’est aller de rendez-vous en rendez-vous, ressortir sans réponse claire, avec la boule au ventre.
C’est se réveiller à 3 h du matin en se demandant : “Et si j’avais agi plus tôt ?”
Et pendant ce temps, le capital émotionnel fond. Chaque jour d’attente pèse, use, grignote la confiance.
Au contraire, agir tôt c’est reprendre du pouvoir d’action.
Ce n’est pas forcément entrer dans un parcours lourd — c’est commencer par des gestes simples, ciblés, adaptés.
C’est recevoir des clés, des explications, une direction.
Et soudain, l’énergie remonte : parce qu’on n’est plus seul, parce qu’on fait quelque chose.
Et ça change tout.
C’est aussi ça, la prévention : protéger l’enfant, mais aussi préserver le parent.
Parce qu’un parent épuisé n’a plus les ressources pour soutenir, observer, stimuler.
Et parce que la santé émotionnelle de l’un nourrit celle de l’autre.
Penser prévention, c’est aussi penser effet cumulé :
chaque petit pas compte, chaque interaction est une graine, chaque jour d’action crée du rendement pour demain.
Plus on investit tôt, plus les bénéfices — cognitifs, émotionnels, financiers — s’accumulent.
Alors, s'il vous plaît, si quelque chose questionne chez votre tout-petit :
👉 Observez.
👉 Parlez.
👉 Agissez, même un tout petit peu.
Le temps n’est pas neutre — il est neuroactif.
Investissez aujourd’hui : pour le cerveau de votre enfant, pour votre énergie, et pour votre avenir à tous les deux. 💛
Et si vous perdez confiance, demandez de l'aide jusqu'à trouver quelqu'un qui ose avec vous SORTIR DE L'ATTENTE
*Source Trust My Science
https://trustmyscience.com/nouvelle-therapie-preventive-autisme-montre-reduction-spectaculaire-taux-diagnostic/?fbclid=IwY2xjawOAqcBleHRuA2FlbQIxMQBzcnRjBmFwcF9pZBAyMjIwMzkxNzg4MjAwODkyAAEeku_WpWQvkrUFFBJ1DbYLorSqTU9c4TuiC3J6YeuU6PffnOx2_UZIa3DA834_aem_BMSIbq5sDLFZjDpSeRn7JQ
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